Bonjour
Cette information est arrivée avant hier, 14 novembre. C'est bien la première fois qu'on m'appelle "Cher poète"...
Cher
poète,
Nous
avons le plaisir de vous informer que vous faites partie des 10 gagnants du
Concours de poésie 2017, organisé par Veduta/Biennale de Lyon en partenariat
avec Télérama !
Votre
sonnet a été jugé meilleur sonnet en 2e position par le jury
présidé par Vindent Delerm, sur près de 600 sonnets.
Félicitations !
Celui-ci
sera diffusé sur le site internet de la Biennale de Lyon (www.biennaledelyon.com)
jusqu’à la fin de la 14e Biennale d’art contemporain (7 janvier
2018). Si vous ne souhaitez pas qu’il apparaisse, merci de nous l’indiquer
rapidement.
De
par votre classement dans le « Top 5 » du concours, nous
souhaiterions vous inviter à la soirée de restitution des 10 poèmes
gagnants, qui aura lieu le Vendredi 15 décembre, de 19h30 à 20h30, au Café
Biennale de La Sucrière (49 quai Rambaud – 69002 Lyon). Des comédiens,
slameurs, musiciens, chanteurs… professionnels et amateurs s’empareront des
sonnets pour en livrer une interprétation orale.
Nous
vous proposons de vous offrir le voyage ainsi qu’une nuit d’hôtel pour venir
assister à cet événement, en présence de Vincent Delerm ! Un pot sera
ensuite offert aux poètes/esses et déclameurs/euses, suivi d’une visite guidée
de la Biennale à La Sucrière.
Si
vous pensez pouvoir venir, merci de nous indiquer rapidement par retour
d’email, vos disponibilités horaires sur les journées du 15 et 16 décembre,
ainsi que si vous détenez une carte de réduction SNCF.
Et, bien sûr, le sonnet primé
Au
plaisir de vous lire bientôt,
L’équipe
Veduta/Biennale de Lyon
Et, bien sûr, le sonnet primé
Houat
J'ai le goût des oeillets sur ma peau
Sur cette île évadée de la terre
Sur cette île allongée sur la mer
Sous l'écume et le vol des oiseaux
Elle sait les caresses de l'eau
Le crachin, le goût salé des pierres
Les nuages étourdis de l'hiver
Et la lune noyée dans les flots
On devine tracés sur le sable
De grands sillages déraisonnables
Le matin quand se calme le vent
Il y a cet immense marin
Egaré, luttant et dérivant
Qui s'éloigne à travers les embruns
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