dimanche 10 juin 2012


A PROPOS DU DERNIER CD D’HELENE JEAN-FRANÇOIS



 A NANTES
(suite)

Les premiers mots écrits et chantés avaient trouvé refuge sur la scène d’un cabaret flottant quai de l’Erdre. Nous apprenions lentement le langage des vibrations de la ville. Des ombres d’écrivains et de poètes surgissaient de plus en plus souvent aux détours de nos parcours initiatiques. Nos révoltes de jeunesse, le chœur des luttes sociales et le combat des hommes contre l’oubli et la fin des mondes se rassemblaient autour d’une chanson d’amour : «Le temps des cerises » à laquelle dorénavant, de près ou de loin nos chansons tenteraient de ressembler.   

A NANTES

Depuis longtemps nous pensions à ce nouvel album. Il rassemble autour d’un piano des chansons inspirées par la ville de Nantes. La plupart d’entre elles ont été écrites par Jean-François depuis plus de trente-cinq années. Certaines ont déjà fait l’objet d’un enregistrement. D’autres plus récentes attendaient. Elles seront ici l’expression de notre amour envers ce qui  est depuis  longtemps l’âme et le décor de notre vie.
A suivre....

Dernière minute:
voir article de Ouest-France de ce jour 10 06 2012 signé Yves Aumont

mardi 5 juin 2012


A PROPOS DU DERNIER CD D’HELENE JEAN-FRANÇOIS



 A NANTES



ORPHEE

Héros de la mythologie grecque, chanteur, poète et musicien, Orphée avait une voix si mélodieuse qu’il permit aux Argonautes  de résister au chant des sirènes dont il surpassa  le pouvoir de séduction. Il sut utiliser ses talents pour convaincre le dieu Hadès de sauver des  Enfers sa femme Eurydice. Cette grâce lui fut accordée à condition qu’elle le suive et qu’il ne se retourne pas avant d’avoir regagné le monde des vivants. Avant de l’atteindre et inquiet de son silence, Orphée se retourna vers Eurydice. C’est alors qu’il la vit disparaître dans l’instant et pour toujours.

Nostalgie? Muse perverse et tentatrice des enfants d’Orphée condamnés ainsi que le fut leur mythique ancêtre à regarder l’avenir et « le monde des vivants » sans jamais se retourner? Pourtant, laissant à d’autres fâcheux les religions de tables rases, les gens ordinaires se retournent, non pour proclamer que tout était mieux avant mais pour porter un regard attendri vers ce long chemin parcouru et tenter ainsi d’appréhender la suite du voyage. Nous mènera-t-elle en enfer ?    

Notre voyage « de la Loire à la mer », fut notre histoire : la descente d’un fleuve qui ressemblerait à nos vies et s’écoulerait entre la source et l’océan. Sur le parcours, Nantes allait devenir cette escale de longue durée qui permit de plonger de nouvelles racines dans le lit des grèves où, depuis des siècles, s’était arrimée la Ville.

Suite à venir...

Surabaya Johnny interprété par Hélène



Extrait du spectacle de la 12ème Descente de Loire en chanson "A la recherche du Navicorde" ; "Surabaya Johnny" interprété par Hélène, paroles françaises de Boris Vian, musique de Kurt Weill. Les musiciens utilisent dans le final un instrument en bambou appelé anklung.