dimanche 11 janvier 2015


Mardi soir 6 janvier nous sommes allé voir au cinéma Eden d’Ancenis (une demi-heure de Nantes) un film de 1960 réalisé par Henri Fabiani.

Extrait du document de présentation :

« C’est l’histoire de Alain (Jacques Higelin), un jene homme qui vient de quitter ses parents et se retrouve perdu à Saint-Nazaire, dans l’environnement des chantiers navals, au moment de la construction du paquebot France.
Il y rencontre la solidarité et la camaraderie auprès d’un ouvrier caréneur (Henri Crolla) et l’amour auprès d’une jeune employée des chantiers (Irène Chabrier). Il rêve d’une vie où « on ne perd pas sa vie à vouloir la gagner ».
Jacques Higelin et Henri Crolla forment un duo irrésistible. Crolla, musicien autodidacte né à Naples, disciple de Django Reinhardt, offre de grands moments de virtuosité, parfois accompagné par le tout jeune mais déjà prometteur Jacques Higelin.
Le film, initialement intitulé « Au bout la soupe » (1) témoigne de l’attachement profond que porte Henri Fabiani à ce qu’on appelait encore la classe ouvrière, qu’il dépeint avec minutie et empathie.
Au-delà de la fiction, on reconnait le documentariste dans ses prises de vue magnifiques, en particulier des chantiers navals de Saint-Nazare lors du lancement du paquebot « FRANCE » (1) « Au bout la soupe » soit : le travail fait, la paye.
Le titre du film : « LE BONHEUR EST POUR DEMAIN »
Le lendemain, mercredi 7 janvier un attentat contre le journal « Charlie hebdo » faisait 12 morts.
Malgré l’horreur de ce réveil du mercredi, avec les journalistes de Charlie, les autres victimes de ces trois jours, avec leurs amis et leurs familles, avec les foules dans les rues, avec des larmes plein les yeux, il faut continuer à y croire :
« LE BONHEUR EST POUR DEMAIN » 
Henri Crolla et Jacques Higelin

1 commentaire:

  1. Evidemment, ce serait mieux "Le bonheur est pour aujourd'hui" car ainsi, cette invitation, cette espérance, ce but en fait, me fait diablement penser à cette pancarte installée aux murs de bien des commerces "Aujourd'hui on paie, demain c'est pour rien"....

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