Mardi
soir 6 janvier nous sommes allé voir au cinéma Eden d’Ancenis (une demi-heure
de Nantes) un film de 1960 réalisé par Henri Fabiani.
Extrait
du document de présentation :
« C’est l’histoire
de Alain (Jacques Higelin), un jene homme qui vient de quitter ses parents et
se retrouve perdu à Saint-Nazaire, dans l’environnement des chantiers navals,
au moment de la construction du paquebot France.
Il y rencontre la solidarité
et la camaraderie auprès d’un ouvrier caréneur (Henri Crolla) et l’amour auprès
d’une jeune employée des chantiers (Irène Chabrier). Il rêve d’une vie où « on
ne perd pas sa vie à vouloir la gagner ».
Jacques Higelin et Henri
Crolla forment un duo irrésistible. Crolla, musicien autodidacte né à Naples,
disciple de Django Reinhardt, offre de grands moments de virtuosité, parfois
accompagné par le tout jeune mais déjà prometteur Jacques Higelin.
Le film, initialement
intitulé « Au bout la soupe » (1) témoigne
de l’attachement profond que porte Henri Fabiani à ce qu’on appelait encore la
classe ouvrière, qu’il dépeint avec minutie et empathie.
Au-delà de la fiction,
on reconnait le documentariste dans ses prises de vue magnifiques, en particulier
des chantiers navals de Saint-Nazare lors du lancement du paquebot « FRANCE »
(1) « Au bout la
soupe » soit : le travail fait, la paye.
Le
titre du film : « LE BONHEUR EST POUR DEMAIN »
Le
lendemain, mercredi 7 janvier un attentat contre le journal « Charlie
hebdo » faisait 12 morts.
Malgré
l’horreur de ce réveil du mercredi, avec les journalistes de Charlie, les
autres victimes de ces trois jours, avec leurs amis et leurs familles, avec les
foules dans les rues, avec des larmes plein les yeux, il faut continuer à y
croire :
« LE BONHEUR EST POUR DEMAIN »
Evidemment, ce serait mieux "Le bonheur est pour aujourd'hui" car ainsi, cette invitation, cette espérance, ce but en fait, me fait diablement penser à cette pancarte installée aux murs de bien des commerces "Aujourd'hui on paie, demain c'est pour rien"....
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