jeudi 28 mars 2013

 

On y sera! Venez-y !

Le Festival "Les Rencontres de Loire" est un des rendez-vous incontournable des amateurs de bateaux traditionnels, de navigation et de pêche, mais aussi d'un public avide d'ouverture sur le monde. Il rassemblera de nombreuses associations de batellerie ligérienne ou maritime et se déroulera au port de La Possonnière (49) les 3, 4 et 5 mai 2013.
L'édition 2013 verra l'arrivée d'un nouveau titre, "Les Rencontre de Loire". Par ce choix, nous voulons acter notre volonté d'offrir un festival mêlant patrimoine et diversité musicale festive, le tout dans un souci d'échanges et de convivialité.
La marine de Loire revient au cœur de cette édition avec une présentation inédite. Le quartier des mariniers reconstituera un quai XVIII, deux bateaux patrimoniaux seront visitables, d'autres assureront des animations à quai et sur l'eau, des animations pour les enfants présenteront la Loire et sa marine,...
Pour la musique, des apéros concerts, des concerts en journée et le soir.
D’autres animations ligériennes viendront compléter la programmation : expositions, rassemblement de bateaux de Loire, démonstrations de savoir-faire, jeux pour les enfants, promenades en bateaux...  
Programme du festival " des bateaux des musiques" du 3 au 5 mai 2013
Vendredi 3 mai
A partir de 18h00 : Arrivée des premiers bateaux
19 h 30 : Apéro-concert avec Bud McMuffin (one man ban rock n' blues)
21 h 00 : Concert Las Vargas (rock n' roll)
23 h 00 : Concert "The ass Shakers"

Samedi 05 mai 
A partir de 11h00 : Départ d'une partie de la Flottille pour Chalonnes-sur-Loire
A partir de 14h00 : Quartier des mariniers, Accrovoile, animations enfants, démonstration de savoir faire; expo, balades en bateau...
16h30 : Retour de la Flottille partie le matin et concert
17h00 : Concert Le tenor de Brest (one man band chanson)
19h30 : Apéro-concert avec "Zatchem"
21h00 : Concert Little Boxon'g ( swing)
22h15 : Concert avec "Zatchem"
23h00 : Concert Les Madeleines (chansons métissées, fusion ethno agricole) 
Dimanche 05 mai 
A partir de 10 h : Quartier des mariniers, Accrovoile, animations enfants, démonstration de savoir faire; expo, balades en bateau...
A partir de 14h30 :
La gaule de bois (chants de fleuves et de mers)
Duo Garreau ( Blue Grass, celte)
Bulgarish Yoghurt ( musiques Mano)
17h00 : Concert "Hélène et Jean-François"
 


lundi 18 mars 2013


C’était a saumur le 20 mai 2010
19ème et dernière Descente de Loire en chanson
préambule 

Parlons « chanson »

Parmi les quelques 180 chansons de notre répertoire, ayons une pensée émue et respectueuse pour toutes celles qui avaient, à juste titre ambitionné d’être retenues pour cette soirée. Des chansons magnifiques qui peuvent s’enorgueillir d’avoir honorablement et fidèlement servi la langue française depuis bientôt 40 ans et qui aujourd’hui n’ont même pas été sélectionnées comme remplaçantes et se retrouvent donc exclues du programme.
Mais cette politique d’ouverture n’aura qu’un temps  et les nouvelles chansons dites émergentes, actuelles, honteusement opportunistes par ailleurs, reprendront bientôt leurs places au fin fond des répertoires oubliés. Nous reviendrons alors aux fondamentaux que nous n’aurions jamais dû abandonner. 

Parlons « vin »

Les 20 de Saumur sont paraît-il 2 fois moins nombreux que les 40 voleurs. Y aura-il assez à boire pour tout le monde ? On se perd en conjecture et les populations viticoles se barricadent dans leurs caves et envoient des émissaires au gouvernement pour obtenir la déclaration d’état de catastrophe naturelle. 

Parlons « Loire »

Nous comprenons parfaitement que certains parmi vous puissent être irrités par un excès d’utilisation du mot « Loire » dans nos propos et nos chansons.
Qu’ils n’hésitent pas, si cela leur chante, à substituer à la Loire, le Rhône, la Seine, la Garonne ou tout autre nom de rivière, de ruisseau à leur convenance, nom propre ou commun de leur choix.
Ainsi, peuvent- ils remplacer, à leur guise, « Sur les bords de la Loire » par « Sur les bords de bretelle, cacahuète ou choux Bruxelles »
Halte au terrorisme d’un cours d’eau dont la sauvagerie n’aurait, paraît-il pas d’égal dans notre belle France.
Et voilà que de nouveaux missionnaires, débordant d’initiatives depuis l’inscription  de notre sauvage territoire au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, veulent labelliser à tout va nos populations ignorantes et leurs fêtes païennes.
Au dire de ceux qui se sont laissé prendre, se faire labelliser, ça fait très mal ! Une véritable infamie. Mais si un Père Unesco peut s’approcher doucement par derrière sans qu’on puisse l’entendre, Il ne peut échapper à l’odorat d’un individu normalement constitué, car le bonhomme, en général, sent fort  le patrimoine et quand c’est du vieux patrimoine, ça sent encore plus fort.
On en viendrait aujourd’hui à nous déclarer avec une autorité déconcertante que « Nul n’est censé ignoré la Loire » et donc par voie de conséquence : « Au nom de la Loire, je vous arrête ! »
Aussi, dès aujourd’hui, nous, citoyens sans foi ni Loire, nous nous déclarons à qui veut l’entendre, définitivement « Hors la Loire »

vendredi 15 mars 2013


Nantes en 2100 

Nous avons une certitude : Nantes en 2099 et en 2101 ressemblera à peu de choses près au Nantes de 2100. Par contre nous avons plus de difficulté à définir ce que sera Nantes en 2100. En effet, il y aura bien quelques changements entre 2099 et 2101 mais ils sont assez difficiles à déterminer aussi longtemps à l’avance.
A partir de l’Histoire de Nantes quel genre de situation nous paraît déraisonnablement envisageable :
De même que Nantes n’a pas toujours existé, il est logique de penser qu’elle puisse disparaître à nouveau après un certain nombre de « Grenelle de l’environnement » conduisant irrémédiablement à la suppression radicale et autoritaire de toute agression urbaine à l’encontre d’un fleuve redevenu, entre temps, totalement sauvage.
Avant chaque démolition ordonnée, les archéologues auront frénétiquement (les archéologues sont toujours frénétiques) relevé toutes constructions, voies, avenues, égoûts et autres réseaux souterrains afin de sauver la mémoire de la ville au profit des générations futures et en particulier des visiteurs et touristes émus devant la grande beauté du ce nouveau paradis terrestre.
Comme ce fut d’ailleurs le cas aussi, la Loire ayant retrouvé sa sauvagerie originelle ne passera plus dans son lit actuel mais aura repris son cours primitif, au-delà du sillon de Bretagne du coté de la Vilaine actuelle.
Quelques éminents Architectes-Paysagistes de renommée internationale, suite à un grand concours tout aussi international, auront pour mission de réaménager le site ainsi abandonné par la Loire en semant du gazon là où passait l’eau, restituant par ce geste de grand talent la trace originelle du fleuve, recoupée régulièrement par quelques traversées piétonnes en bon granit breton, là où jadis passait un pont, ce qui, avouons le, sera tout de même plus confortable pour y donner des bals, chassés depuis trop longtemps des anciens ponts de Nantes.
- Dites-moi donc, mon bon, c’est bien joli tout ça, mais où vivront donc les Nantais en 2100 ?
- Dans un « Lieu unique » qui rassemblera, comme son nom l’indique, la grande diversité de ses habitants. Ils ne s’appelleront plus des Nantais, terme considéré comme trop folklorique et suranné  mais des « Gens uniques », terme autrement plus fédérateur pour une Agglomération ayant vaincu les réticences Nazairiennes et Angevines à la fois.
Ce lieu unique sera souterrain, underground comme on disait jadis, les permis de construire n’étant accordés que pour des implantations souterraines. Les « plans d’occupation du sol » seront devenus depuis longtemps les « plans d’occupation du sous-sol »
La totalité du territoire sera classée en Zone naturelle et aucune construction ne viendra y gâcher le paysage.
Je pourrais continuer, mais je suis sûr que vous avez déjà compris qu’en l’an 2100 nos arrières petits enfants seront tout de même beaucoup plus heureux que nous !

jeudi 14 mars 2013


Mon ami Jean-Claude Legros écrit sur son blog: http://jclegros.canalblog.com/  pratiquement tous les jours. C'est un fou d'écriture. Il a tous les jours quelque-chose à dire et pas n'importe quoi ! Il m'énerve, il m'énerve ! Pendant ce temps, le mien de blog dort gentiment sous une couette de plusieurs semaines de silence hivernal. Alors, à tous hasards, avec les premier signes fragiles d'un printemps naissant, je lui secoue les puces pour un éventuel lecteur qui se réveillerait lui aussi de ce long hiver et viendrait se précipiter sur ma prose. Et voilà pour aujourd'hui. Maintenat, pour demain, je ne promets rien...

Début et fin de biographie
Après une jeunesse plutôt rêveuse et nonchalante, j’ai pris subitement conscience d’avoir perdu beaucoup d’heures, que celles-ci étaient précieuses et qu’elles ne méritaient pas d’avoir été gâchées. Je décidai donc de consacrer ma soirée à satisfaire d’abord à mes obligations militaires puis de faire, ensuite, mes études supérieures. Je m’étais cependant réservé une année sabbatique du côté de minuit.
Aux aurores, toujours blêmes, j’ai subodoré qu’un tas de choses que j’ignorais avaient du se succéder pendant la nuit, mais j’arrivais à la conviction qu’en fait la 25ème heure était celle de la sénilité. Ayant constaté pourtant que je n’avais pas perdu mon temps,  je décidai de ne plus rien faire jusqu’à l’année suivante qui tomba exceptionnellement  en milieu de journée. La diablesse de midi avait été retardée et s’excusa. Pour se faire pardonner elle me proposa que nous partions ensemble à la recherche du temps perdu. J’étais sceptique mais, n’ayant rien d’autre à faire…