C’était a saumur
le 20 mai 2010
19ème
et dernière Descente de Loire en chanson
préambule
Parlons « chanson »
Parmi les quelques 180 chansons de
notre répertoire, ayons une pensée émue et respectueuse pour toutes celles qui
avaient, à juste titre ambitionné d’être retenues pour cette soirée. Des
chansons magnifiques qui peuvent s’enorgueillir d’avoir honorablement et
fidèlement servi la langue française depuis bientôt 40 ans et qui aujourd’hui n’ont
même pas été sélectionnées comme remplaçantes et se retrouvent
donc exclues du programme.
Mais cette politique d’ouverture
n’aura qu’un temps et les nouvelles
chansons dites émergentes, actuelles, honteusement opportunistes par ailleurs,
reprendront bientôt leurs places au fin fond des répertoires oubliés. Nous
reviendrons alors aux fondamentaux que nous n’aurions jamais dû abandonner.
Parlons « vin »
Les 20 de Saumur sont paraît-il 2 fois
moins nombreux que les 40 voleurs. Y aura-il assez à boire pour tout le
monde ? On se perd en conjecture et les populations viticoles se barricadent
dans leurs caves et envoient des émissaires au gouvernement pour obtenir la
déclaration d’état de catastrophe naturelle.
Parlons « Loire »
Nous comprenons parfaitement que
certains parmi vous puissent être irrités par un excès d’utilisation du mot
« Loire » dans nos propos et nos chansons.
Qu’ils n’hésitent pas, si cela leur
chante, à substituer à la Loire, le Rhône, la Seine, la Garonne ou tout autre
nom de rivière, de ruisseau à leur convenance, nom propre ou commun de leur
choix.
Ainsi, peuvent- ils remplacer, à leur
guise, « Sur les bords de la Loire » par « Sur les bords de
bretelle, cacahuète ou choux Bruxelles »
Halte au terrorisme d’un cours d’eau
dont la sauvagerie n’aurait, paraît-il pas d’égal dans notre belle France.
Et voilà que de nouveaux missionnaires,
débordant d’initiatives depuis l’inscription
de notre sauvage territoire au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, veulent
labelliser à tout va nos populations ignorantes et leurs fêtes païennes.
Au dire de ceux qui se sont laissé
prendre, se faire labelliser, ça fait très mal ! Une véritable infamie. Mais si un Père
Unesco peut s’approcher doucement par derrière sans qu’on puisse l’entendre, Il
ne peut échapper à l’odorat d’un individu normalement constitué, car le
bonhomme, en général, sent fort le patrimoine
et quand c’est du vieux patrimoine, ça sent encore plus fort.
On en viendrait aujourd’hui à nous
déclarer avec une autorité déconcertante que « Nul n’est censé ignoré la
Loire » et donc par voie de conséquence : « Au nom de la Loire,
je vous arrête ! »
Aussi, dès aujourd’hui, nous, citoyens
sans foi ni Loire, nous nous déclarons à qui veut l’entendre, définitivement
« Hors la Loire »
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