lundi 2 mars 2015


 
LISBONNE

Quelques jours à Lisbonne, ça vous change la tête et les yeux...
 
          « Je ne suis rien
          Je ne serai jamais rien
          Je ne peux vouloir être rien,
          A part ça, je porte en moi tous les rêves du monde. 
          Fenêtres de ma chambre,
          Ma chambre où vit l’un des millions d’êtres au monde dont personne ne sait
          qui il est
          (Et si on le savait, que saurait-on ?),
          Vous donnez sur le mystère d’une rue au va-et-vient continuel,
          Une rue inaccessible à toutes pensées,
          Réelles au-delà du possible, certaine au-delà du secret,
          Avec le mystère des choses par-dessous les pierres et les êtres
          Avec la mort qui moisit les murs et blanchit les cheveux des hommes,
          Avec le Destin qui mène la carriole de tout par la route de rien…. » 
                                                           Fernando Pessoa
                                                                       « Bureau de tabac »

 

4 commentaires:

  1. Et la voie va en se rétrécissant toujours un peu plus....

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  2. Lisbonne et ma mémoire gravée. Elle s'appelait Maria-Emilia da Cunha Vidigal Amaro, habitait rua marquisa de alorna, Liboa 5. Elle cherchait un correspondant (annonce du journal Tintin). Au bout de deux années, je me suis rendu chez elle, en 1967. Mon premier voyage. Trop d'enfants: j'ai dormi dans un camping. Trois semaines. A Estoril, j'ai été si brûlé par le soleil que la peau de mon dos s'est détachée d'une seule pièce. Juré, ils l'ont mise sous cadre, comme une peau de serpent. J'ai frissonné de fado, englouti des tonnes de queijadas, à Coimbra. Et j'ai traversé, en courant, les salles du musée de la marine, à Bellem, assommé par des dizaines de milliers de maquettes de bateau.

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    1. Quelle belle histoire! Alors pour te remercier, je vais mettre au dessus, au jour d'aujourd'hui ou demain, le bout de poème-chanson qui m'est venu au retour, écrit sur une musique de Philippe B que j'ai retrouvée dans mes archives. J-F

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    2. Et sur le mien, si j'ai le courage tout à l'heure, je vais écrire l'histoire de Maria-Emilia da Cunha Vidigal Amaro.

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