mardi 26 avril 2016

Bonjour aux visiteurs du matin, du midi et, bien sûr, du soir
 
Nous avons enfin découvert la complexité qui s'imposait à certains éventuels rédacteurs de commentaires sur notre modeste blog: Ouverture d'un compte Google, truc, machin et autres facéties compliquant la tâche de ces lecteurs pleins de bonnes intentions. Et nous comprenons que cela puisse faire peur et fuir.
Restons simples: si certains parmi vous souhaitent nous faire part de etc...une solution bien plus simple:
 

dimanche 10 avril 2016

 
A LA POINTE DE L'ILE
 
En souvenir de nos années 90, la création de l'Association "Ile de ville" le petit chapiteau de cirque planté à la "pointe de l'île" Sainte-Anne pour le spectacle "A la mémoire de Zulma", Tristan Corbière et nos chansons. Sur la petite scène il y avait avec nous, Aurèle, notre fille maquillée en poète breton et Nicolas au piano, Michel au tuba et Jean-Paul à la contrebasse. Il y avait la fanfare et "Le Saint-Domingue" le bistrot de Cedes, le Portugais fou qui n'en revenait pas que des fous comme lui viennent faire les pitres dans un endroits beau comme tous les déserts. Le hangar à bananes sentait la banane et le bistrot, la morue et le poulet grillé.
Plus tard viendra la chanson "A la pointe de l'île"
 

A la pointe de l’Ile
Au bout des entrepôts
Auprès du quai
Il y avait un bistrot
A la pointe de l’Ile
Sous la flèche des grues
Un vieux troquet
Qui n’a pas disparu

 
Près des tas de ferraille
Déchargés des bateaux
On y plantait
Notre vieux chapiteau
Et, comme un éventail
Quand s’ouvraient ses rideaux
Le soir tombait
Dans le reflet de l’eau
 

Et quand on refermait
Le cabaret de toile
Nos yeux brillaient
La nuit sous les étoiles
Là-bas nous attendait
Le patron du bistrot
Roi du poulet
Et du bacalau
 

Alors on distinguait
Noyées dans la fumée
Les ombres bleues
Sous l’enseigne allumée
Là-bas le Portugais
Devant sa cheminée
Avait les yeux
D’un diable illuminé.